Croa vole                Le paradis perdu.


Il est une forêt où vit l'innocence.
Un lieu sauvage où une vie intense
jouit du cadre prodigue de l'existence
et de fruits parfumés aux riches essences.

            Là, vivent d'amour les bonobos.
            De l'amour qui calme les bobos,
            de l'amour qui réunit les âmes,
            sonder le pelage des dames,
            ou combler des sens qui s'enflamment...
Petit singe qui  regarde en bas
            L'amour, enfin toute la gamme...

           Ces singes paisibles et candides,
            écartés d'un monde perfide,
            trop libres pour désirer des biens,
            ces oubliés ne nous demandent rien.

un jour, fatalement, l'un d'eux trouve un bonbon,
La bête comprit vite : Cela est si bon !
Un démon... Bref, l'homme, était passé par là:
Il y avait trace de ce salopard là! 

La bête trouve vite le curieux être.
Le plus grotesque sujet qui puisse  être...
Une créature pelée qui lui ressemble...
Sûrement pas mauvaise,  à ce qu'il semble...
Notre bonobo la suit,  puis se signale.
En retour lui revint, tandis qu'un regard bleu
monte à lui d'un séduisant visage pâle,
 le doux timbre d'une expression affable:
Bonbon magique qui s'offre«Bonbon?»... Aguiché par une douceur tendue... 

Attiré par: «Bonbon?» d'une voix entendue...

La créature, d'une expression nantie,
posséde l'harmonie dont on peut se saisir.

Il comprit qu'une clef, par un sens pressenti,
lie au geste chaleureux un son de plaisir.

Il recherchait un met et le mot rencontrait.

Par mainmise sur le paquet qu'on lui montrait,
il fit son profit de chaque révélations,
Croa regarde la liste
            de la friandise prit sa ration,
            et du mot sa nouvelle pensée.

L'esprit enfermé sous un usage sensé
du son tel qu'aux hommes une réalité
finalement la conscience a habité.

Des animaux nous reste une vérité:
Ils gardent une âme qui nous a quitté.

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