Croa t'inviteLe gypaète descendu


Grand L'air frais du matin réchauffé sur la pente
S'active d'énergie jusque dans les fentes.

L'astre de l'aube, à cette heure vermeil,
gonflé des parfums de Nature en réveil,
offre les effluves montrant un ascenseur.

Est invité à s'enrouler dans le vent porteur
par une secousse à vous laisser penseur,
un heureux oiseau de ces lieux possesseur.

Le beau et merveilleux voilier, doué connaisseur
du moindre courant d'air, de l'aile n'a pas peur
de frôler le rocher et il trouve à cet heur',
à ce jour, à ce ciel, toujours même bonheur.

La montagne magique jamais ne vous ment.
Par la liberté des rendez-vous récurrents
suggère à l'oiseau de se remplir la panse
et offre en bas ce qui fait sa subsistance :

Amateur d'os, le volatile est futé
car après la curée pas besoin de lutter !

Gypaète avec étoile jauneAinsi vivait en hauteur, heureux candide,
 un gâté de liberté bien peu lucide.
Car il n'était point seul et de ce charognard
 il s'en dit de belles, qu'il n'a pas l'air bonard,
que ce faux barbu, sexuellement partageur,
tout fardé de rouge comme une coquette,
 authentique prétentieux vivant sans honneur,
est un méchant qui dévore les squelettes. 

Mais en quoi est-ce vil que de manger les morts?
Un motif de médire, comme du taureau,
Cet autre turc qui d'un fauve aurait le port ?

Croa regarde le liste des fables.
« Des plus beaux animaux toujours on a la peau !»
 Affirme, fier de lui, le chasseur au café
 en arborant plumes, barbe et queue… En trophée !

 La nature ne ment pas et offre la vie.Petit oiseau
 L'habiller de ragots, voilà qui tout détruit !

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