«La vie continue...»
jeudi, janvier 31, 2008
"La vie continue" n° 1
Ce
premier moi de 2008 est passé pour moi comme une fleur ! Peut-être à
cause de tout ce qui n'a pas été fait en 2007 et qui m'a bien occupé
les mains en ce début d'année ? Des trucs simples comme couper du bois.
Grâce au beau temps je ne suis pas encore obligé d'en acheter ! Les
travaux simples ont un avantage, celui de ne pas trop occuper la tête.
Presque un plaisir même puisqu'on peut, en même temps,
écouter la radio.
Même sur le service public celle-ci me semble, grâce à sa diversité,
nettement plus fiable que la télé coté informations. Elle ressemble
beaucoup à Internet en ce sens qu'on peut préférer musique, soupe
populaire ou informations, un choix plus réduit que sur le ouaîbe mais
qui peut vous suivre partout !
L'intox
a toute sa place à la radio... Comme partout ailleurs. De ce coté là
Janvier se termine en apothéose par un magnifique mensonge, à savoir
que l'on va nous rendre "le lundi de Pentecôte" ! Ah bon, il n'était
donc plus férié ? Les animateurs radio sont-ils incultes à ce point ou
auraient-ils un don pour nous faire prendre des vessies pour des
lanternes ? Penchant plutôt pour la seconde hypothèse je crains le
pire… Contrairement aux bienveillants imbéciles heureux qui assurent
une majorité aux "démocrates" qui légifèrent pour eux. "Eux"
s'imaginent déjà qu'il est ici question de les libérer de la nouvelle
«Corvée», à savoir la journée 7 heures de travail gratuit! Celle-ci
pourrait bien, par exemple, se retrouver par défaut au dernier dimanche
de décembre. Ce sera donc pire car jusque là un patron inattentif
pouvait se retrouver forclos. (L'application au lundi de Pentecôte
était une application par défaut et aussi une limite.)
Quant
on sait écouter, la radio peut être bien. Attention cependant, la bonne
info peut être fugace tel celle concernant le mort décédé en Gironde
pour n'avoir pas été pris en charge à temps par les "urgences".
Remarquez que nous nous doutions bien que de ce coté là le sans-bavures
deviendrait difficile… Je ne voudrait pas être à la place du toubib qui
doit, sans erreur, trier les urgences par ordre de priorités vu que son
service est débordé ! Dans le même domaine nous savons que les heures
ne sont pas toutes payées à l'hôpital. Ah bon il n'y a plus de sous
pour régulariser tout ça ? Il me semble bien me souvenir que lorsque,
dans les années 90, il n'y a donc pas si longtemps, lorsque
l'administration a dû se mettre en règle auprès de Microsoft, il n'y a
pas eu de problèmes alors que la somme était coquette. Comme si les
licences, c'était plus important que les heures supplémentaires ! à
coté de Bill, les personnels seraient-ils des gueux simplement heureux
de «
travailler plus»?
La
radio interpelle parfois : Le 4 janvier étant anniversaire de
l'ouverture du procès de Furiani (10 ans déjà !), nous avons eu droit à
d'inédits témoignages. Cette affaire allait crescendo jusqu'à la
catastrophe. Il y a toujours eu des gens qui savaient ce qui allait
arriver et ces gens étaient de plus en plus nombreux ! Dans les
dernières minutes les tribunes bougeaient… Mieux : Les hauts-parleurs
diffusaient des annonces demandant aux gens d'être calmes… Encore mieux
: Il y avaient en bas des gens qui essayaient de consolider l'édifice…
MAIS jamais ne fut donné l'ordre d'évacuer ! A quoi cela vous fait-il
penser ?
A rien ??? --> En ce cas retourner d'urgence
sur le site à Hulot
A
la radio il y a aussi les cours de la Bourse, un truc que je n'écoute
jamais sauf exception. Toutefois, il y a maintenant des banques qui
commencent à avoir du mal à sucer le sang au chameau. Elles avaient
pourtant trouvé un bon truc auquel les vampires n'avaient pas pensé, à
savoir doper au liquide la brave bête de somme et prétendre que si elle
valait aujourd'hui mille vierges, elle en vaudrait un million demain.
Affirmation facile pour ceux qui a défaut de vierges, prétendent en
détenir la valeur or, valeur ayant don de croissance perpétuelle.
Problème, le chameau n'ayant que son sang à donner, si on le suce il
crève. Tout comme les vierges, ce que savent bien les vampires qui,
évidemment préfèrent celles ci!
Si
on ne la retient pas, l'info est comme l'ange : Elle passe. Les
banquiers ont trouvé un coupable, la radio commente et le peuple est
rassuré.
(à suivre)
# posted by Christian M. @ 31.1.08
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lundi, février 18, 2008
"La vie continue" n° 2
Depuis 15 jours il ne se passe rien... ou plutôt si : Il y a un prof qui a giflé un élève... C'est dire la richesse de l'actualité !
Bon, il y a Le Parrain qui a parlé à la radio (analyse ici) pour nous dire qu' «heureusement
il était là sinon il n'y aurait plus d'Europe et surtout
plus de locomotive française pour l'Europe.»
Le peuple français est-il si con que Sarko soit obligé de penser à sa
place ? Peut-être pas car, à en croire les sondages qui, semble-il,
n'arrivent plus à tout dissimuler, la confiance n'est plus là !
Il
y a aussi des trucs qui détonnent sur Internet. Ô, pas sur votre page
de démarrage Wanadoo ou autres constructions professionnelles
autorisées, MSN et les autres, mais qui veut savoir trouve ! Sale
invention que ce média imparfait et ses taches tel ce "souvient-toi"
dégotté sur le blog de quelqu'un qui pense par-lui même.
Pour le moment la vacuité domine encore, même ici...
Pour cette foi ce sera tout car le vide ne se commente pas.
Que laissera cette période dans l'histoire ?
La gifle du prof ?
La vie continue...
# posted by Christian M. @ 18.2.08
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jeudi, février 28, 2008
"La vie continue" n° 3
- PHANTASME -
Attention : Ce texte n'est pas pour les enfants ! Lesquels doivent, comme chacun sait, rester sages et bien élevés !
Les
"grands hommes" sont, comme les autres, de simples mortels. Une
évidence sauf sauf les sots et les lâches, ces mêmes gens qui ne
veulent « surtout pas faire de politique.» Il est vrai qu'être sujet
est plus rassurant et confortable qu'être citoyen. Mais lorsque
l'Auguste protecteur et infaillible laisse un témoin lui découvrir un
acte impur avec une secrétaire, les candides tombent de haut… Les gros
d'en face en savent quelque chose ! Par ailleurs l'incident est banal
et même plutôt salutaire puisqu'il tempère les illusions.
Pour
être hommes, tous ont failli. Le grand De Gaulle n'a pas fait
exception. Trop fier certainement, il a un jour fini par partir sur un
désaccord… Départ annoncé qui nous a tous désolés et chantage
inacceptable après tout ! Ce fût probablement quant même le meilleur
politicien de l'après guerre pour notre pays. Il aimait indéniablement
ce peuple dont le contact était charnel et l'honneur offert à tous de
serrer sa main en séances collectives est encore gravé sur pellicule.
J'étais petit mais il me semble que si j'avais touché la main du grand
homme, je m'en souviendrais encore.
La
politique c'est surtout des Messieurs. Ce qui est vraiment dommage car
toucher une dame est quant même autre chose ! Les grandes dames sont
faites de la même chair que les autres humains. La science l'a
démontré. C'est ainsi, le sang des Reines n'est nullement bleu ! Le
sang bleu, tout comme le pipi bleu des bébés, ça n'existe que dans les
pubs pour trucs sales. Il est tout à fait possible de s'imaginer entrer
dans l'intimité d'une grande dame puisqu'elles ne sont nullement
différentes des autres. Elles possèdent forcément aussi ce petit recoin
chaud et humide propre à la femme et qui nous rend fous. La grande
Catherine de Russie aimait d'ailleurs ici se faire lécher par les
petits jeunes…Le monde entier sait cela bien que les livres d'Histoire
ne s'y étendent point ! Le monde entier sait aussi que le favori, le
vrai amour de la dame, n'était ni jeune ni beau, ce qui prouve que tout
homme a sa chance.
Ah…
Si à la place de Nicolas nous avions eu Ségolène ! Des talons hauts, un
port délicat et raffiné du pied entrevu furtivement dans un isoloir,
une dame qui certainement a voté pour elle… D'une chance de sauver
l'essentiel il reste au moins une belle image délicatement érotique. O,
la dame n'aurait pas été l'émancipatrice du citoyen. Loin s'en faut car
Ségolène n'est pas Louise Michel ! C'est même tout le contraire, une
dame à la sage élégance probablement alliée des valeurs
traditionnelles. Mais bon, le tailleur tombant bien présente au moins
l'avantage de ne pas laisser indifférent… Rêvons d'intimité, la dame
aurait su écouter de bons conseils, non ? …Raté !
Tout phantasme n'est pas mort pour autant : L'actualité me l'a révélé ! (Je me surprends moi-même, on ne se connaît jamais assez !
) Cette semaine un type a eu une sacres chance : Il s'est fait insulter
par Sarkozi ! Non mais, imaginez, le plus sale type que la terre puisse
porter, un mec puissant et méchant, un type important… Et ce mec vous
insulte, vous qui n'êtes rien ! Ou plutôt vous qui n'étiez rien jusqu'à
présent ! Le genre d'occurrence qui rempli la vie tel qu'après ça nous
pouvons enfin mourir heureux et satisfait.
Et pourquoi pas moi ? L'homme
passe parfois sur le Bassin. C'est, normalement, annoncé dans
Sud-Ouest… Une rencontre fortuite n'est donc pas à exclure ! Je rêve
déjà… Il est là au milieu des journalistes et d'une cour de beaufs…
Personne ne me remarque… Enfin je peux le provoquer : « Sar… Kon…. Oh; Oh…. SarKon… Sar.. Kon tu m'entends ? » Ah, se faire insulter par ce type, quel honneur, quelle suprême jouissance ce doit être !
Ma chance se présentera-t-elle ?
En attendant,
la vie continue…
# posted by Christian M. @ 28.2.08
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samedi, mars 15, 2008
"La vie continue" n° 4
Un clocher entre dans le rang
Lorsque
je suis arrivé c'était presque un village. Constitué initialement de 2
agglomérations principales et de quelques hameaux isolés la ville
englobe maintenant le quartier de la gare autrefois isolé. Une usine
qui faisait autrefois l'économie locale s'est massivement automatisée
et n'emploie plus grand monde. Il s'agit d'une grosse papeterie
laquelle "embaumait" passablement jusqu'à ce que, progrès technique
aidant, cela devienne imperceptible, à tout le moins tout à fait
acceptable. Suite à quoi l'immobilier s'est emballé au profit de
nouveaux habitants forcément socialement aisés.
Trois
listes étaient en présence et le sont toujours. Le maire élu la
dernière fois était l'ancien Directeur de l'école primaire. Nous avions
là un maire typique de ces petits bourgs où tout le monde se connaît.
Tombé gravement malade c'est maintenant une dame que mène l'équipe
sortante. Deux maires certes imparfaits mais finalement ouverts à la
critique et à la concertation, qualités rares comme celle de ne point
être soumis aux consignes d'appareils. La ville a bien changé et les
municipales en cours sont en train de boucler cela. Il y a en effet
deux prétendants contre la dame, un de droite non affichée (mais tout
de même, entre autres évidences, le plus gros patron du coin comme
futur maire même si au dessus de son affaire il y a la grosse usine -
qui appartient aux suédois - et le magasin Auchan - qui est à une
famille du Nord-...), et un se disant de Gauche (Un parachuté encarté
PS).
Par
ailleurs, il y a un chasseur militant dans chacune des équipes, ce qui
n'incite pas à aller voter. C'est irresponsable pour une commune
responsable d'un demi-delta et de coins de nature remarquables mais
c'est une règle par ici où toutes les municipalité des environs
rejettent "Natura 2000", entre autres proscriptions. Comme les ruraux
sont toujours là le parachuté n'a aucune chance, son score de 30% de
dimanche étant, à mon avis déjà une performance, ce qui le laisse quant
même troisième et bon dernier, même s'il s'en faut de peu.
J'irai
encore voter Dimanche. Au moins pour me dégager de toute
responsabilités d'avoir aidé à l'élection d'un chef d'entreprise et
gros propriétaire forestier dont je me demande comment il trouvera
encore le temps de gérer la ville... L'enveloppe est là et en bon
citoyen, un certain sentiment du devoir m'impose de prendre
connaissance de ces derniers communiqués... Là, il y a Jérôme, le
Monsieur du PS, qui reproche à la dame de ne pas s'être retiré offrant
ainsi «le champ libre à B.» !
Jérôme,
quelle est donc ta légitimité ? Celle du mâle ou de l'investit ?
Rassures-toi, je sais bien que la seconde réponse est la bonne !
Demain,
je ferai mon devoir. Cela n'empêchera pas Bruno d'être le nouveau maire
du patelin. Nationalement nous nous tapons bien déjà Nico, alors un peu
plus, un peu moins....
Bref, la vie continue...
# posted by Christian M. @ 15.3.08
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dimanche, avril 13, 2008
"La vie continue" n° 5
Le "consultant" s'occupe
de la Défense !
Caché
derrière Croa il y a un type qui touche salaire, ou plutôt un
traitement. Il fallait bien que je vous avoue ça un jour, celui où le
fonctionnaire doit sortir de sa réserve!
Jusqu'à
présent servir la République était une chance. C'en était une parce
qu'on ne l'a pas choisi, généralement. Ceux qui font aujourd'hui ce
qu'ils avaient projeté tout petits sont très forts ou plutôt un peu
menteurs. Avoir su saisir sa chance est plus commun. Dans le genre,
l'administration a longtemps été un truc pas mal comme point de chute.
Il n'y a pas, dit-on, de sots métiers et tous font vivre nos villages
mais la fonction d'état avait un plus, celui de ne servir que le
public, où l'intérêt public, au pire la raison d'état lorsque celui-ci
devenait aussi con qu'un arrogant patron. Etre un peu l'ouvrier du
citoyen que nous sommes aussi, c'était pas mal au fond quoique cela se
déclinait sous différentes formes présentant des différences d'intérêt.
Donner le savoir aux enfants était certainement plus essentiel
qu'essayer des armes mais en ce qui les concerne le pire serait d'en
faire des marchandises comme les autres, ce qu'elles sont aussi déjà
plus ou moins, hélas ! Servir l'état c'était parfois travailler contre
ce que voudrait le "citoyen" mais là une «réserve» nous interdit d'être
fainéant, quoiqu'il puisse se dire des fonctionnaires entre ceux qui se
croient seuls à être obligés d'obéir. Mais être travailleur de l'état
c'était l'honneur de se sentir plus directement utile et plus
responsable par faculté de marier en sois ses passions de technicien
avec l'apostolat de la fonction publique. En conséquence il était
normal que le fonctionnaire soit protégé par un statut.
Cela
est bien fini. L'univers travail où cohabitaient deux mondes, celui des
services lucratifs, donc essentiellement marchands, et celui des
services de l'état, publics ou régaliens, est maintenant en voie de
disparition !
J'explique :

- Dans l'administration c'est "RGPP" ce qui signifie «Révision Générale des Politiques publiques».
Ce qui, en fin de compte, est du
pareil au même !
Par
la RGPP il serait question de faire des économies, de personnels
surtout, car le but n'est pas d'en faire dans l'absolu mais de dégager
des marges, comme dans les affaires et d'achever ainsi un standard,
celui du tout-commerce.
Ces
derniers jours la Défense est en branle-bas. D'abord parce que nos
syndicats bougent et informent, ensuite parce que la presse déjà parle
trop, mais surtout parce que notre patron Hervé Morin tient à garder
l'initiative quitte à prendre des risque de crédibilités
en s'exprimant un premier avril.
Ce
discourt a été suivi la semaine dernière d'emphatiques présentations
prématurées des "réformes" à venir à Paris et dans chaque
établissements. Invités à ces conférences les personnels ont été sages,
comme d'habitude, votre serviteur y comprit. Personne n'a posé de
question tant le discourt officiel était surréaliste mais certains ont
su exprimer clairement qu'ils n'étaient pas dupes bien que la violence
des échanges soit encore à sens unique, c'est à dire des représentants
du "consultant" vers ses sujets, sachant les citoyens plutôt
déficients, ces dernières années....
La vie qui continue n'est pas un long fleuve tranquille : Affaire à suivre.
# posted by Christian M. @ 13.4.08
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dimanche, avril 20, 2008
"La vie continue" n° 6
- Qu'est ce donc «moderniser notre Défense»,
Sire, préparez-vous une restauration ?
- Pour la déesse, en réformant la Nation,
Rassurez-vous, ce n'est qu'une allégeance !
Ami
halte là! Hérétique ! Renégat ! Libre à toi, tel un beatnik, de ne plus
gaspiller mais oser demander de l'aide aux missionnaires de la
consommation il fallait tout de même le faire ! Hé oui, l'économie est
la déesse des temps modernes, les «secteurs économiques» les saints et
les anges de la déesse et la croissance la vitale offrande due à la
déesse. Les affiches du métro, de Bretagne ou d'ailleurs sont des
icônes sélectionnées auxquelles on ne touche pas. Celles que tu
voudrais voir à la place détonnent... Iconoclaste va !
...
Confidence pour confidence, je dois, moi aussi, être gravement décalé
mais cette histoire, et tout ce qui m'arrive, m'aide à comprendre
pourquoi il fallait voter Nicolas Sarkozi !

Des
icônes, il est est aussi qui remplacent la vaseline. Libérale est notre
époque. Il est également rassurant de ne pas se sentir seuls grâce à la
"Modernisation du marché du travail",
celle-ci promettant le bonheur à tous ! Ainsi, public, privé, nous
seront tous frères grâce à la Modernisation, laquelle sera aussi
l'accomplissement d'une certaine égalité.
Drôle de modernisation
tout de même que ce quasi-retour à la société antérieure à Zola ! Ainsi
s'achèvera la restauration d'une aliénation promise aux anciens maîtres
: Une prescription de revanche inscrite dès les lendemains de la
Libération, époque de déstabilisation maximale des perfides valeurs de
l'argent, des ploutocrates et de leurs mensonges qui, depuis 1789,
instrumentent une démocratie de façade. À la Libération, notre
"démocratie" se réveillait sans maître , ceux-ci s'étant largement
compromis, ce qui soit dit en passant révélait leur nature
exclusivement vénale. Momentanément une société avide de pureté et de
justice sociale lançait de vrais réformes telles la création de la
sécurité sociale, la remise des clefs bancaires à la nation et bien
d'autres... Ces réformes ont vieillies mais pas l'ordre naturel des
choses qui peu à peu regagne ses prérogatives...
La vie continue mais la fièvre monte...
# posted by Christian M. @ 20.4.08
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dimanche, avril 27, 2008
"La vie continue" n° 7
Un
Président énergique !
Déjà
un an de Sarkozi... D'après le journal "Aujourd'hui" de nombreuses
personnes pensent que la France a été plutôt mal représentée cette
année-là ! Nous pouvons en présumer qu'une partie des crédules qui
l'ont fait élire commencent à douter du petit auguste... Ne désespérons
donc pas des français malgré la piqûre de rappel qui, juste après ce
sondage, a été présenté cette semaine par Nicolas, aidé de quelques
questionneurs professionnels.
Peu
y ont échappés puisque c'était à la fois sur TF1 et sur France2. Nous
n'avons rien entendu de surprenant. Les ficelles habituelles, pourtant
grosses et connues, ont été resservies. Il fut donc question des
changements nécessaires «au plein emploi et à la croissance». D'après
l'actuel président, ses prédécesseurs auraient échoués parce qu'ils
n'osaient pas réformer: En agissant par touches ceux-ci ne se seraient
pas donné l'efficacité nécessaire! Ses premiers résultats à lui
seraient encourageants (entre autres chiffres officiels, il cite ceux
du chômage). Rappelant que les 35 heures serait une catastrophe, il
soutint que les heures supplémentaires exonérées aurait commencé à
réassainir notre économie, solution qu'il pense étendre avec bonheur à
l'enseignement plutôt que de créer des postes, cette solution là ayant
démontrée son inéfficacité. Là, c'est sans rire qu'il se pose en
sauveur de l'école tout en économisant sur le budjet ! Nous ayant
rappelé qu'il est le «Président du pouvoir d'achat», il s'étendit sur
les vertus de la concurrence, se scandalisant de l'irrégularité des
marges dans le profil de certains circuits commerciaux (sa volonté
d'aller plus loin serait donc salutaire!) sans bien entendu considérer
qu'elles existent depuis la dérèglementation des prix donc sans voir
que ce phénomène est aussi vieux que le déficit budjétaire (ça, il sait
et il en a parlé !). Nous avons eu droit aussi à un rappel sur la
solution magique qui devrait sauver nos caisses de retraites. Rappelons
ici qu'autrefois les gérants étaient des ânes qui, à tous problème
financier, ne connaissaient que deux choix : Augmenter les recettes ou
diminuer les dépenses. Ver la fin du XXe siècle arrivent "les
communicants", c'est à dire des gens avisés qui trouvent toujours la
tierce solution cachée aux problèmes gênants. Une autre solution a donc
été trouvée, exposée et mise en oeuvre : Augmenter la durée de
cotisation référente ! À première vue cela reviendrait à faire payer
plus en retardant l'age de départ à la retraite, ce qui ne tient pas du
miracle! Toutefois, en fin de compte et vu la manière, cela revient à
diminuer les retraites, surtout celles de ceux qui ont connus le
chômage ainsi qu'aux plus jeunes, lesquels seront bien eux aussi des
retraités un jour. La preuve que c'est bien le choix caché d'une
diminution des pension qui se cache derrière cette solution miracle se
décèle particulièrement bien dans le mode de calcul des pensions pas
proportionnel du tout aux cotisations versées ; Ainsi les promoteurs
sont assurés de bien économiser dès le premier trimestre manquant!
L'autre soir notre Président nous a demblée rappelé qu'il existait
trois solutions, la troisième n'impliquant donc ni augmentation des
cotisation ni diminution des pensions, ce qui est évidemment un
mensonge. Pour lui la leçon était déjà entendu, ce en quoi il a raison
puisqu'en effet nous connaissions fort bien ses solutions. Quant aux
pigeons qui marchent encore, prions pour eux car ces rappels devraient,
à force, finir par paraître suspects même aux plus niais.
A
part ça nous serions coupable de refuser de l'aide aux malade (là fut
cité «le drame de la maladie d'Alzheimer») et un bel hommage fut rendu
aux syndicats. J'arrêterais donc ici mes propos avant de devenir
grossier !
Revenu aujourd'hui à mes petits bricolages,
Après tout la vie continue...
# posted by Christian M. @ 27.4.08
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lundi, juin 09, 2008
"La vie continue" n° 8
L'ingénuité
heureuse de notre sujétion approche de la rupture mais ça ne se voit
pas. Nous sommes encore dans le rêve, un rêve béat pour l'occidental
moyen. Depuis longtemps un cauchemar en d'autres latitudes, la sombre
réalité s'impose à d'autres hommes. Les premiers s'attendent à de
mauvaises surprises qu'ils refusent de voir, les seconds sont déjà
blasés et tous sont fatalistes.
J'ai lu ces derniers temps deux articles symptomatiques de cet univers qui fait de nous des pigeons heureux.
Les deux traitent de nos sous, de l'usage qui en est fait et semblent
assez contradictoires alors qu'à bien y réfléchir ils possèdent tous
deux les indices d'une civilisation déclinante où se rencontrent des
vaches à lait destinées à être coupables de leur surexploitation.
J'ai trouvé la première info dans une revue girondine que je ne vous
recommande pas. Il s'agit d'une publication plutôt professionnelle. Ça
traite d'infos juridiques et ça vit d'annonces officielles. Il y a donc
des gens malheureux obligés de lire ça et aussi un usage éventuellement
lucratif de ce torchon pour ceux qui voudraient faire des affaires. On
trouve bien là-dedans quelques «billets d'humeur» à l'apparence de
vrais articles de presse mais l'essence vraiment navrante de ces
billets trahit les auteurs, certainement des beaufs voyageant en 1ére
classe (vous voyez le genre?).
L'article en question prétend
démontrer que le coût de fonctionnement d'une médiathèque publique
équivaut au tiers de l'investissement initial, lequel est lui-même
rondelet. C'est bien sûr exagéré quoique pas tant que ça peut-être et
j'y vois, au delà du propos tenu, un signe de notre époque. Prenant
exemple, l'auteur estime le coût du bâtiment, de son mobilier et de ses
équipements à 6M€… Question d'image certainement, quel maire se
contenterait de la récupération de locaux inoccupés ? (Vous seriez
étonnés du nombre d'anciennes mairies et d'écoles plus ou moins
abandonnées en France.) En plus ces belles choses se financent toujours
par un crédit! Candide croirait que le crédit est une invention faite
pour aider les jeunes à profiter immédiatement – mais pour plus cher –
des biens de ce bas monde. Il aurait naturellement pensé que les
collectivités pouvaient, de leur coté, intelligemment planifier leurs
investissements… J'ai moi-même, qui n'ai jamais eu de crédit sur le
dos, du mal à comprendre mais admettons quant même ce qu'écrit l'auteur
de l'article. Le crédit donc, c'est 12M€ à répartir sur vingt années au
lieu de 6 sur une seule car au début du XXIe siècle un projet ne se
diffère pas et surtout ne se révise pas pour un autre plus modeste !
Pour faire tourner le service il faut du personnel (là nous sommes
d'accord), de l'énergie (Ce qui est bien de notre époque : On devine
qu'il fera bien chaud dans les locaux en hiver et très frais en été,
qu'on y verra comme en plein jour, qu'il y aura des écrans allumés en
permanence et qu'une belle enseigne à l'extérieur brûlera toute la
nuit) et aussi des "droits à payer". Bien qu'inventés au XIXe les
"droits" sont un truc qui ne commence à prendre de l'ampleur qu'à la
fin du XXe siècle. Notre époque est comme un monopoly, sauf qu'il ne
s'agit pas d'un jeu. Tout ce qu'on touche est à celui qui y a mis sa
marque, qu'il l'ait prétendument inventé ou acheté à "l'inventeur"
déclaré. Toucher ne se fait plus sans payer. Par ailleurs bientôt
respirer sera payant… Mais bon, nous n'en sommes pas encore là car il y
a tout de même des résistances ! En ce qui concerne les services d'une
médiathèque, la lecture de vieux trucs sera toujours gratuite
(quoique…) car il n'y a pas de droits inscrits. Par contre les trucs
modernes sont complètement marqués. Vous croyez par exemple que le DVD
que vous venez d'acheter vous appartient... Eh bien non, seul le disque
en plastique brillant vous appartient en propre et le seul usage non
exclusivement privé que vous soyez libre de faire consiste à pendre
l'objet dans votre cerisier pour effrayer les oiseaux. Tout ceci pour
dire que la médiathèque, qui possède aussi des DVD, devra payer des
droits pour mettre son fond à la disposition du public ainsi que sur
les logiciels nécessaire à cette mise à disposition. Cela a un coût qui
ne va pas en diminuant, croissance oblige, surtout celle des divers
marquages territoriaux. Bref, services publics ou pigeonages collectifs ?
La consommation, même publique, caractérise l'illusion d'une brillante
civilisation déjà mortellement parasitée mais bon, pour le moment tout
va bien, au moins localement!
Le second article est visible sur
Internet. C'est déjà moins rose car un autre truc s'est mis en branle,
cette fois au niveau national. L'auteur revisite ce qui est
officiellement nommé "Révision Générale des Politiques Publiques"
(RGPP) qu'il renomme finement "Rationnement Général Pour le Public".
Personnellement j'aurais simplifié ça en "Rationnement Général Public"
vu que le but n'est que de détourner ce qui reste du trésor public ver
plus de largesses privées mais bon, il manquerait alors un «P»!
Quand vous aurez lu ça vous pourrez toujours essayer de sauvez au moins un truc ; Au hasard,
Sauvons la météo !
Et pourquoi pas essayer de
tout sauver ?
Ça vous défoulera !
# posted by Christian M. @ 9.6.08
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dimanche, juin 22, 2008
"La vie continue" n° 9
La France qui change
Le monde change alors la France doit changer pour, parait-il, «rester elle même».
L'oxymore trouble, l'aplomb de l'auguste oblige, et, de ce fait, les
naïfs approuvent. Sachant que nous ne sommes pas tous des imbéciles...
Mardi dernier, Le creux discours de notre Président de la République
nous aurait amusé si derrière ces effets d'annonces il n'y avait rien.
Ces annonces sont, hélas, celle du parachèvement d'une lente évolution
soigneusement masquée durant des décennies mais pour laquelle manquait
quelques accomplissements chers à Monsieur Sarkozi.
Il
fut question de politique de défense, ou plutôt d'un ministère ainsi
nommé. Ce pourrait être celle de n'importe quel autre d'ailleurs, tant
elles se ressemblent! Toutes se veulent "modernes", toutes intègrent la
"RGPP" et toutes se "réforment". Notre Président ira «jusqu'au bout de cette réforme»... «y compris lorsqu'il y aura des manifestations» ; Il l'a dit !
Certainement
sourd, ainsi que mes camarades, nous nous sommes retrouvés dès le
lendemain devant l'école Santé Navale de Bordeaux en un joyeux chahut.
Dans le même temps l'audiovisuel public grognait parce qu'on va lui
couper des vivres ; Il n'y eu donc aucun palabre à la radio ce jour là,
les radios privées diffusant de toute façon déjà de la musique 7 jours
sur 7. La veille d'autres défilés désapprouvant la réduction des
pensions de retraite et le démontage de la réglementation sur le temps
de travail avait eu lieu...
Samedi, six taureaux sont morts à La
Brède, aussi lamentablement que d'habitude... De belles dames et de
beaux messieurs ont applaudi.
(Pauvres Brèdois qui comme les
autres ont nationalement Sarko à subir, mais en plus localement
un Dufranc à entretenir.)
Nous
vivons dans une "civilisation" où tous peuvent s'exprimer. On appelle
ça "la démocratie". Or «La démocratie c'est "chante beau merle"» (C'est
de Coluche je crois... Mais peut être d'un autre ?)
Il y en a quant même quelques-uns, peu nombreux, qui font ce qu'ils veulent en "démocratie"!
Et même
un qui le dit et qui le fait !
# posted by Christian M. @ 22.6.08
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dimanche, juillet 06, 2008
"
La vie continue" n° 10
Les armes d'un écolo (très) imparfait
Les
"élites", - comprendre celles de la mafia qui nous gouverne -, ne
cachent plus leur volonté de surveiller étroitement certains de leurs
sujets. Il en existe en effet encore quelques uns qui persistent à se
prendre pour des citoyens et à se comporter comme tels. Ce sont donc
des sujets rebelles ! Là, vous qui me lisez, ne riez pas car vous êtes
forcément dans le collimateur. Les bons sujets ne ne font pas de
politique ; Ils ne font pas de syndicalisme ; Ils se foutent de ce qui
se passe en Afrique comme de partout ailleurs ; Ils se fichent du sort
des veaux ; Ils ne lisent pas ce qui paraît seulement sur Internet. Les
bons sujets restent sagement devant une télé à regarder le foot ou vont
au stade, là où un relâchement encadré est toléré. La série de textes
qui nous révèle ce plan de surveillance est sortie le 1er juillet au
Journal Officiel. Je vous recommande plus particulièrement le bel «
EDVIGE », plus prosaïquement le décret n° 2008-632. Vous trouverez ça
facilement sur les sites officiels.... Sinon retenez juste qu'il s'agit
d'un truc qui organise le fichage des mauvais sujets en question.
Sachant qu'un homme averti en vaut deux
vous voilà plus fort. C'est donc en toute clarté que les services
autorisés de Monsieur Sarkozi disposeront non seulement de votre état
civil mais aussi de toutes vos adresses. Ils connaîtront vos numéros
traceurs, cet à dire celui du portable, l'immatriculation de
l'automobile et tous les autres... Ils auront de vous quelques
photographies dont pas obligatoirement celles qui vous valorisent ; Ils
connaîtront vos éventuelles particularités physiques ainsi que vos
relations non fortuites. Ces gens étant des professionnels votre
conjoint ne sera pas dans la confidence et seulement fichés en tant que
déviant politique, vous resterez libre de vos comportements... Ouf!
Devant ces menaces, en ce qui me concerne
J'AI DÉCIDÉ DE TOUT AVOUER !
Je
dispose en effet de moyens multiples de déplacement individuel. Cet
ensemble, constitutif d'un honteux armement apte à permettre une
déloyale liberté de mouvement, ne peux plus être dissimulé.
1ère arme :
Un vélo. Ce remarquable aveu sera aussi bien vu de mes amis que des
services compétents. Mes amis remarquent ainsi que je peux me déplacer
individuellement sans polluer et les services apprécieront cette
superfétatoire révélation relative à un véhicule sans plaque
d'immatriculation. De type ½ course, donc véloce sans être lourd,
équipé de sacoches et de deux porte-bagages, je peux même faire des
courses avec mais le manque de sportivité du pédaleur limite
sérieusement le rayon d'action de l'outil.
2nd arme :
Un Vespa Piaggio 5232HK33. Que mes amis pardonnent l'usage de cet engin
deux temps diffuseur d'aérosols mal brûlés : Il roule très peu et
seulement en été lorsqu'il fait chaud et que les routes sont
encombrées. Mais grâce à cet aveu les "services" ne seront plus surprit
par la célérité de mes déplacements en ville... Quoique sans grand
intérêt depuis que j'ai quitté Bordeaux §:o)!
3e arme :
Une automobile Citröen AX 439KW33. Un véhicule raisonnable mais dont je
dois aussi avouer un usage exagéré, c'est à dire pratiquement quotidien
§:o/ ... Mais, après tout, pourquoi devrais-je tout seul me passer de
mes mauvaises habitudes ? Je déteste les efforts vains ! Un peu utiles,
l'existence de dispositifs non homologués sera plus appréciée de mes
amis que des services officiels, lesquels se foutent pas mal des
économies d'énergie.
4e arme : Un gros break Peugeot 504 8945DW33.
HORREUR,
:( l'engin consomme deux fois plus de gazole que la pré-citée...
Lorsqu'il roule toutefois, ce qui tend à devenir rare... À tel point
que laisser la batterie en charge lente est un impératif de survie. Sa
valeur vient des sièges couchettes. Quoiqu'à l'étape la combine
consistant à poser au dessus un matelas pneumatique, des draps et des
couvertures, soit pour ma personne celle du confort optimal... Mieux
qu'en "Formule1", ces hôtels qui offrent la télévision pour pas très
cher mais vous font coucher sur des planches! Maintenant les gendarmes
sauront que dans la 504 bleue 8945DW33 il y a Meynard ; Inutile donc de
réveiller les occupants avec les phares de la fourgonnette à 3 h du
matin. (Ne riez pas ! Cela m'est effectivement arrivé sur une aire de
repos du coté de Toulouse alors que je rentrais d'un conseil
d'administration de la FLAC.)
5e arme :
La "Teuf-teuf" à Marie-Dominique, une bagnolette Microcar GL300D
9420TA33 . Cet engin rustique qui fait du 50km/h sous léger vent
arrière consomme finalement presque autant de gazole que l'AX. La carte
grise n'est pas à mon nom mais c'est parfois l'homme qui conduit : Les
"services" apprécieront ce renseignement. Amis, vous aimeriez aussi ce
petit engin placide porté à énerver les drogués de la route au volant
de trucs qui doivent être effectivement des armes puisque vendues à la
télé comme terreurs des pitbulls même au repos dans un parking.
Conduire ce machin est particulièrement jouissif rien qu'à cause de
cette caractéristique.
La vie continue et elle est belle...
# posted by Christian M. @ 6.7.08
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"La vie continue" n° 11
Obscurantisme incontrôlé ou,
comment un parapluie se transforme en douche écossaise.
À
votre avis, y a-t-il eu dans l'histoire un public conscient de sa
sujétion et de vivre dans l'obscurantisme ? - Un doute s'installe ...
Et si l'obscurantisme était immuable ?
Cette semaine a été marquée ici par le paradoxe des huîtres. Le Bassin
d'Arcachon, tout comme l'océan juste à coté, n'est pas exempt de
souillures. Cela peut générer des craintes pour nos délicieux
coquillages, plus que pour nous qui les mangeons, mais par le maléfice
de règlements inquisiteurs un mauvais sort leur fut jeté. Les sorciers,
arrosés, se sont écrasés mais ne changent pas, hélas.
Les
périls de notre époque sont sournois mais pour le moment ça va... Sauf
pour nos "élites" qui s'angoissent passablement... Quant même un peu.
Heureusement ceux-ci ont une arme secrète, à savoir l'obscurantisme
supposé des masses ainsi que celui, bien réel, qui les anime eux-mêmes.
Les trucs utilisés par les "élites" n'ont rien de secret. Ils
consistent en dogmatiques axiomes qu'on ne peut tout simplement pas
discuter. C'est très pratique, ils peuvent même constituer une
protection contre les accidents de l'inapplicable «principe de
précaution». Là, vous comprendrez comment ils procèdent pour prévenir
les problèmes, à savoir décréter infaillibles des règlements-parapluie
particulièrement bien verrouillés et de bonne apparences. Parmi les
trucs qui marchent, commercialement et politiquement parlant, il y a
les tests sur animaux. Scientifiquement c'est une aberration (si vous
en doutez
voyez ici)
mais là est tout l'intérêt car ainsi les risques (politiques et
commerciaux) sont parfaitement couverts : Quoi qu'il puisse arriver, «
on aura fait tous les tests
!». Cela rend d'immenses services à l'industrie pharmaceutique qui,
comme chacun sait, vit essentiellement de fausses innovations. C'est la
première raison qui fait que les pauvres bêtes des laboratoires n'ont
pas fini d'en baver ! Il est bien sûr aussi d'autres raisons car le
système s'est largement étendu et il n'est pas une substance du
commerce dont on connaît pourtant depuis toujours les notoires
inconvénients et tous les dangers qui ne soient testé sur animaux,
histoire de remplir des fiches avec quelques chiffres plus révélateurs
du degré de sadisme de notre espèce que de la nocivité de notre chimie
par elle-même. De plus, suivant la mode "Monsieur Propre" qui fait si
bien diversion en attendant ruine, nous faisons goûter quelques-uns nos
mets par des souris. Il n'y aurait là rien à redire s'il s'agissait de
nourriture normales pour ces petites bêtes et si les doses elle-même
l'étaient… Mais il n'en est rien comme vous vous en doutez bien ! L'une
des règles à suivre consiste à gaver d'huîtres ces petits rongeurs afin
de voir comment elles digèrent ça et lorsque qu'une souris crève on
interdit la vente des huîtres ! Ces derniers jours ce fut le cas et en
pleine période estivale et de fêtes de l'huître vous imaginez le
tohu-bohu!
À part ça
les huîtres du Bassin sont parfaitement consommables. Sans excès et pas
à tous les repas car ce serait le meilleur moyen de s'en lasser et…
Sait-on jamais à force? Moi-même si on m'en offre six ou douze, je ne
dirais pas non, période d'interdiction ou pas ! Juste un truc pour moi
: ce sera sans saucisse vu la manière dont on élève ces pauvres cochons
aujourd'hui. Et tant pis pour la tradition mais avec un petit blanc et
une goutte de citron… Hum… N'est-ce pas déjà sublime ?
Il
y a eu des manifestations. Un courriel envoyé par BAE (Bassin
d'Arcachon Écologie) m'a même invité à soutenir ces pauvres
Ostréiculteurs. Je n'y suis pas allé, non pas qu'ils n'aient pas mon
soutient car ils l'ont mais je savais qu'il y aurait du monde et que
probablement ils sauraient se faire entendre. D'ailleurs ces derniers
jours… Miracle ! Nous pouvons manger nos huîtres !
Il y avait aussi que le vrai problème n'était pas posé, à savoir qu'on
nous prend pour des cons et qu'on torture des animaux innocents.
Je
ne peux, de plus, être toujours sur la brèche. Cela ne m'a pas empêché,
samedi dernier 16 août d'aller aux Fêtes de Dax, dans les Landes. Il y
avait là mes amis du CRAC, de la FLAC et d'autres mouvements
anti-corrida ainsi que la FEA qui essayaient d'expliquer aux badauds
les vérités de la tauromachie. Les pauvres n'étaient pas très nombreux
et les deux boïens (moi-même et Marie-Dominique, habitants de Biganos)
venus en renfort n'étaient pas superflus ! Le maire de Dax nous avait
interdit la proximité des arènes mais nous avons trouvé au cœur de la
fête un public moins fermé que d'habitude. En plus c'était bien car
nous avions avec nous un groupe sénégalo-palois qui nous a donné un
concert sublimement beau ce qui fait que nous avons passé
une bonne journée…
§:o)
Vraiment ! §:o)
Et pour les musiciens c'est : ICI
# posted by Christian M. @ 20.8.08
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jeudi, octobre 02, 2008
"La vie continue" n° 12
Le Parrain plus fort (et plus dangereux) que Supermenteur !
Pour une fois l'actualité colle à l'important: La ruine… Enfin!
Cela
devait arriver, alors autant en finir au plus vite... Et l'actualité du
moment, bien que pas rose, ressemble de plus en plus à une libération,
surtout pour ceux qui, de toutes façons, en chiaient déjà.

De passage à Toulon la semaine dernière, notre
Président a parlé. Cette fois, il a fait très fort!
«Je n'accepterais pas qu'un seul déposant perde un seul euro...»
disait-il… Or, comme par hasard, son gouvernement pense maintenant à
puiser dans les livrets A pour venir en aide aux entreprises! Drôle de
tactique pour qui ne veut pas «qu'un seul déposant perde un seul euro»
que celui d'engager dangereusement l'épargne tranquille, celle des
"bons pères de famille" dans la tourmente. Ne s'agissait-il pas là d'un
argent confié pour le logement social? Et comment croire qu'il puisse y
avoir dans cette caisse un excès de disponibilités vu le nombre de
sans-logis ? Ne serait-ce pas enfin là l'occasion de commencer les
constructions si attendues? Ce, d'autant que Monsieur Sarkozi devrait
savoir que de la disponibilité de logements pour les plus pauvres
dépend, par effet d'ouverture, l'accès à toutes les formes de logements
modestes et moyens, c'est à dire également aux choix éventuels pour
certains de devenir propriétaires. Sans cela, les crédits faciles et
pas chers que notre Présidents présente comme un cadeau (tu parles!) ne
servent qu'à maintenir les prix au plus hauts, ce qui ne comble que les
intérêts des marchands de biens et autres agences. Ceci dit le scandale
du moment est ailleurs, c'est à dire dans la réaffectation de l'épargne
A. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qui nous attend à propos de nos
sous, une petite mise au jus sur les attendus est nécessaire...
Contrairement
à ce qu'on laisse à croire, la crise bancaire qui s'est déclenchée
n'est pas due aux “subprimes”. Enfin... Pas seulement! La crise de l'an
dernier liée aux crédits immobiliers en Amérique n'était qu'un signe
avant coureur, un peu comme ces tremblements de terres sporadiques
avant une éruption volcanique. La vérité c'est que la ploutocratie au
pouvoir partout dans le monde avait laissé gonfler pour son plus grand
profit une énorme bulle spéculative. Cette bulle devait, tôt ou tard,
éclater! Le plus tard possible étant évidemment pour eux le mieux,
histoire de réduire à plus rien ce qui est réel, ces richesses qu'ils
possèdent aussi parce que la bulle et des règlements à leurs mesures
leur a donné les moyens de presque tout accaparer (Ne nous faisons donc
pas de soucis pour eux, même s'il y aura quelques perdants.)
Considérons
maintenant ce que le gouvernement du Parrain veut faire avec nos sous.
La crise actuelle vient de l'abus du crédit, une dope monétaire et
économique, donc un poison, lequel aurait donc dû être utilisé avec
parcimonie. L'appât du gain et le manque de réglementation a entrainé
tout le contraire! La bulle est par ailleurs constituée essentiellement
de dettes. Certaines entreprises ont aujourd'hui une valeur d'échange
si élevée que celle-ci n'a plus rien à voir avec leur valeur réelle.
C'est par exemple le cas des
“LBO”(leveraged buy-out).
Le "patron" d'une LBO est un spéculateur, en général une personne
morale dont on ne sait pas trop qui se cache derrière. L'acquisition
d'une LBO se fait toujours à crédit et son exploitation ne dure pas
afin d'en tirer un maximum avant de la refiler à quelqu'un d'autre pour
encore plus cher qu'au départ, donc forcément à un autre spéculateur !
Ce système financier permet de gros profits grâce à ce qu'ils nomment
eux-mêmes un «effet de levier». Toutefois le "levier" s'appuie encore
sur une production réelle dont le rendement repose en bonne partie sur
le licenciement des travailleurs superflus et sur un truc
indispensable, à savoir l'assurance d'une revente à court ou moyen
terme afin de rembourser la banque. à priori c'est pour les banques
moins risqué que les “subprimes”: Nous sommes ici entre spéculateurs
forcément plus riches demain qu'aujourd'hui ! Toutefois certaines
réalités demeurent. Notez, par exemple, qu'un profit “réel”, si minime
soit-il, est nécessaire à la survie de ce genre d'entreprises comme de
toutes autres, nécessairement... Sauf que pour elles la chute est plus
dure! Si le patron spéculateur perd, la mise de départ s'évanouie, et
il peut pleurer. Le banquier qui a fourni le levier pleure plus fort
encore ! Justement ces compagnies de transports aériens “low cost”ne
seraient-elles pas, pour beaucoup d'entre-elles, des LBO? Pourquoi n'en
parle-t-on pas alors que le kérosène, ces derniers temps un peu moins
bon marché, en a mis à mal plus d'une ? Peut-être... Pour qu'on ne
sache pas dans quels trous nos économies vont aller se perdre !
Amis, des choses inacceptables vont encore arriver. Réveillez-vous !
À lire :
- "
Touches pas à mon livret A"
où se révèle que cette épargne était
déjà en voie de banalisation (la crise est arrivé
trop vite !)
-
le cas Dexia, banque prestataire des collectivités locale cas typique de détournement des fonctions.
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samedi, octobre 11, 2008
"La vie continue" n° 13
Fin de la ploutocratie
(rêve de révolution)
À
croire les médias nous sommes heureux. Manifestement, nos «démocraties»
sont un modèle que, bon princes, nous nous devons d'exporter pour le
plus grand bien des peuples obscurantistes et peu civilisés. Ce, au
besoin en faisant la guerre à leurs "talibans" et autres tyrans…
Plus
c'est gros mieux ça passe ! Démocrates peut-être… Mais nous ne sommes
pas plus ici qu'ailleurs, en "démocratie" car il s'agit là d'une utopie
inatteignable. Les commentaires télévisuels sont donc "légèrement"
abusifs. Démocrates sommes-nous tout de même puisque nous votons… Tout
comme votent aussi la plupart des peuples supposés obscurantistes!
Toutefois ces malheureux, placés sous l'influence de dogmes et
traditions surannées, voire d'un gourou malfaisant, ne peuvent pas
connaître les félicités occidentales de la société de consommation!
Ici
nous consommons frénétiquement et c'est effectivement la principale
caractéristique de notre "civilisation". Si influences il y a, elles ne
peuvent être que de celles qui gâtent les enfants élevés par la
télévision (pas bien grave, non?) ; L'autre truc c'est le pognon.
Appelé aussi "liquide", sa principale propriété physique est la faculté
qu'il semble avoir de couler en abondance. Si t'en as pas, d'autres en
ont et donc pas de problème : on t'en prêtera ! Les "autres", ce sont
les banques, essentiellement ; Elles sont partout et leurs comptoirs
partagent avec les agences immobilières le devoir de conserver un style
moderne aux centres-villes d'aujourd'hui. Sans elles, là où se
trouvaient autrefois les activités et le petit commerce il n'y aurait
rien... Sauf "la zone" et de l'ombre passé 19h. Elles sont aussi sur
Internet, bien sûr ! Le rôle essentiel des banques consiste à
"fabriquer" l'argent afin de vous "le prêter"... Ou plutôt de vous
louer ce privilège qu'elles ont de pouvoir mettre tout de suite à votre
disposition l'argent que vous allez fabriquer pour elle… Là, vous
suivez encore?... J'ai eu moi-même du mal à comprendre : Les banques
(plus exactement certaines d'entre-elles mais ne rentrons pas trop dans
le détail car c'est assez compliqué comme ça) fabriquent virtuellement
le pognon, ou plutôt les trois quarts de ce qui circule comme pognon,
mais c'est vous qui ferez de cette avance une réalité, dès lors que
vous l'aurez concrétisé et restitué (tu parles!) avec intérêts au
banquier. On appelle ça le crédit.
Au
cas où vous n'auriez pas comprit, précisons ce que le crédit n'est pas,
ou n'est plus, la mise à disposition auprès des emprunteurs de l'argent
déposés par d'autres... Illusions tout cela car aux prix où sont
(étaient) maintenant les biens négociés dans les bourses et ailleurs,
il n'y en aurait évidemment pas assez dans les coffres ! Ils ne possèdent même pas l'argent qu'ils prêtent! Voilà
qui bouscule nos naïves certitudes et il a fallu que ça s'écroule pour
que se révèlent leurs montages de margoulins ! Accessoirement nous
découvrons aussi pourquoi nous devrions adorer "la croissance"! Sans croissance impossible de constituer l'argent qui, au départ, n'existait pas!
À part ça le crédit n'est pas seulement une vaste estroquerie, c'est aussi une arme de coercition qui révèle la véritable nature du régime établi, un système qui a le pouvoir d'asservir les plus rebelles! Moins drôle vu du coté des sujets, c'est la "dette"
tout simplement. Celle que la putain doit au souteneur qui l'a formé,
celle pour laquelle les états africains, encore plus fantoches que les
nôtres, oblige au sacrifice des peuples.... Bref, le pouvoir est à
celui qui détient l'argent, voire mieux le fabrique ! Concernant cette
suprême prérogative, il s'agit là normalement du privilège des princes,
réservé à ceux qui figurent coté face de la monnaie... Mais pas chez nous(!) où
même l'état "s'endette" (nous endette!) Fantoches et complices, nos
élus ne sont pas là seulement pour nous faire croire à la démocratie,
ils sont les serviles auxiliaires du véritable régime lorsqu'ils ne
sont pas eux-mêmes d'authentiques ploutocrates.
Passons... L'arme du crédit s'est enrayée.
Un pot aux roses se révèle et avec lui un régime frauduleux. Les
médias, complices, poussent des cris d'orfrais. La fausse monnaie se
volatilise, et alors ?
N'ayons
surtout pas peur : la crise sociale était déjà là ! C'est elle
l'élément déclencheur et non au contraire la pire attente du crash
bousier. Parce qu'à nécessiter plus qu'il n'est possible, le parasite
peut parfois mourir le premier,
Et la vie pourra reprendre, libre et sans entraves. (Attention tout de même aux lions, rapaces et autres arrogants personnages.)
Sites recommandées:
http://www.yetiblog.org/index.php?2008/10/09/343-monnaie-de-singe
http://www.dailymotion.com/playlist/xny3y_jeffhannover_docreportages
# posted by Christian M. @ 11.10.08
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mardi, octobre 14, 2008
"La vie continue" n° 14
Se libérer pour sauver la vie
La
vie continue... en apparence ! (Mais quelle mouche m'a piquée pour
avoir donné ce titre à cette série de message?) Elle est aujourd'hui
particulièrement menacée. Cela vous le savez.... Ils savent aussi, EUX
: Ceux qui détiennent le pouvoir ! Or, rien ne bouge ! La preuve qu'il
ont comprit, EUX, se trouve dans le contenu de leurs discours et autres
promesses... Mais cela reste des promesses ! Comme constat et sauf
détails anodins sans conséquences, nous voyons toujours cette même
politique bien à EUX et que nous connaissons trop bien. Elle est, chez
nous Français, toujours faite aux profits des amis de l'omniprésident,
dont ceux qui lui offrent des vacances et chez nos voisins menée du
pareil au même... Juste en plus discret. Et lorsque, comme souvent,
l'écologie est récupérée et dévoyée au profit de ses principaux ennemis
cela nous ferait sourire si la situation n'était pas si grave.
Mais il leur arrive un pépin :
La crise enfin ! Une crise qu'ils avouent "systémique" mais dont ils se
réservent les détails supposés hors de nos vulgaires compétences (tu
parles!). Cette crise qu'ils redoutaient depuis longtemps parce qu'ils
savaient que la pompe à finances pouvait gripper et même qu'elle
gripperait un jour même s'ils se voulaient pas se l'admettre : Parce
qu'à tout avaler l'indigestion guette ! Le secret qu'ils maintiennent
sur certains aspect fondamentaux du "système" trahissent leur
complicité. EUX qui se prétendent démocrates soutiennent pourtant une
grave politique d'asservissement qui s'exerce par l'endettement sur
quasiment toutes les activités humaines!
Là, par chance et grâce à la crise
nous, pigeons,
savons aussi!
Quelques uns ne savent pas encore hélas, mais savent déjà tous ceux qui
cherchent à comprendre, qui pour cela ne se contentent pas de TF1 et
qui, évidement, ne font pas confiance aux discours présidentiels.
Quelques-un d'entre nous savaient depuis longtemps et avaient mis
l'info sur Internet :
Merci à eux!
Au
delà, tout ce que nous ne comprenions pas de l'impuissance politique
devient clair comme de l'eau de roche. Nous savons maintenant pourquoi
Kioto était si peu ambitieux et pourquoi même ces objectifs là ne
seront pas atteints ; Nous savons pourquoi il faut tant de temps pour
interdire une substance dangereuse ; Nous savons pourquoi il faut de
longues années pour accorder un peu de place à ces pauvres cochons
élevés dans les usines à viandes ; Nous savons pourquoi les objectifs
du "Grenelle" sont si lointains ; Bref enfin nous savons... Tout!
Accessoirement
nous comprenons aussi pourquoi les règles de commerce, tel celles de
l'OMC, sont par contre très efficacement appliquées, fussent-elles
destructrices!
Nous savons que pour eux deux chose comptait :
D'abord, que les crédits soient payés et ensuite que la "croissance"
soit assurée. À part ça tout peut crever, même des hommes ! Il ne
disaient pas, ou pas clairement (utilisant au besoin un jargon
alambiqué et lacunaire), comment fonctionnent leurs magouilles. Non,
les états ne font plus, depuis deux siècles au moins et sauf
exceptions, leur devoir consistant à gérer les monnaies. Cela a été
quasiment partout accordé à des malins qui se font rémunérer ces faux
services avec "intérêts". Ce, à tel point qu'aujourd'hui presque tout
fonctionne à crédit, ce qui coûte de l'argent évidemment mais coûte
plus encore en liberté perdue.
Alors, faut-il sauver les banques ?
Ces banques coupables de prêter l'argent qu'elles n'ont même pas ? (
Elles l'ont donc bien cherché !) Ces banques qui imposent leurs
règlements sur tout... Parce qu'en tous domaines il faut payer crédit
et que même les pollueurs ont pour premier devoir de payer leurs dettes
mais pas celui d'arrêter de polluer? Sachant que mêmes les états, tout
au moins ceux qui se sont soumis au système, c'est à dire la majorité
d'entre eux, doivent prendre dettes? Sachant que le crédit est le
meilleur instrument de coercition social qui n'ai jamais été inventé ?
Sachant donc que le crédit est l'instrument principal pour faire des
humains de sages sujets et surtout pas des citoyens? (Liberté chérie
pourquoi nous as-tu abandonné ?) Ces banques accapareuses de biens à la
moindre occasion? Ces banques qui montent des révoltes illégitimes
contre la TIPP (patrons routiers et patrons pêcheurs) ou contre le loup
et l'ours (éleveurs de montagne)? Ces banques briseuses de grèves
(celles de la classe ouvrière)?
Ces
banques qui ne sont responsable de rien et surtout pas de leurs crises,
sachant qu'en 29 c'était la faute des juifs et que pour 2008 se
présentera bien un autre bouc émissaire? Ces banques qui imposent la
croissance éternelle et ont, pour cela fait de responsables politiques
des fantoches grands prêtres de la déesse croissance?
Bien sûr que NON !
Alors qu'elles crèvent, de toutes façons
c'est elles ou nous !
Des
alternatives existent. Ce débat est même depuis longtemps sur Internet
(mais pas dans les médias, évidemment!) On y trouve la nationalisation
sans frais des banques et l'abolition du prêt avec intérêt ; Les
saisies seraient moins sévèrement réglementées avec prise en compte des
accidents de la vie ; Les dépôts de chacun serait respectés dans la
réforme d'autant qu'économiser est plus malin que s'endetter ; Une
transition fonctionnelles adaptée à l'industrie et à toutes autres
choses bien réelles et parfaitement honnêtes est possible...
Maintenant, il a la vie qui aspire au regain !
# posted by Christian M. @ 14.10.08
2 comments
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mardi, novembre 11, 2008
"La vie continue" n° 15
Une monde méchant
Je
viens de recalculer ma future retraite. J'aurais pu faire ça plus
tôt... Mais - est-ce une intuition ? - la chose me faisait peur. En
même temps je voudrais avoir confiance, ne pas savoir... Faire comme
cette majorité des gens qui, tel un troupeau d'autruches, font
confiance à leurs "élites". (Parfois ma position d'éternel
contestataire pèse. ) Après tout la première "réforme" avait été, grâce
à une échéance différée, sans graves conséquences pour moi... Juste
senti le vent du boulet ! Cela aurait dû m'inquiéter mais avec une
certaine candeur je persistais à penser que la toute dernière, celle
des 164 trimestres requis, devrait logiquement être pour encore plus
tard et donc pour les autres...
Las,
il n'en est rien ! Les échéances sont les mêmes et, du coup, ceux que
la première "réforme" a juste épargné sont justement ceux qui en
prennent le plus dans la gueule ! Pour moi ce sera 5 ans de plus à
faire ou moins 340 € par mois en moins sur la pension ! (J'ai quant
même la chance d'avoir le choix sachant que pour mon homologue du privé
ce sera généralement moins 340€ et un cinglant : «Casse-toi!») Par
ailleurs le tout dernier cadeau de Sarko consistant à nous "offrir" la
possibilité de travailler jusqu'à 70 ans a de quoi inquiéter !
Vieux, jeunes, actifs ou non, nous sommes ou seront tous touchés par la
méchanceté de ce monde tendant à la confiscation du domaine promis à
chacun, sauf en ce qui concerne Monsieur Sarkozi probablement seul
français méritant vu l'amélioration de ses indemnités de fonction. Mais
pourquoi tout les autres devraient-ils être punis? Pourquoi tant de
gens carrément privé d'emploi ? Pourquoi bientôt faudra-t-il pour nous
tous, avec en première ligne les déjà punis durant la "vie active",
renoncer à une vieillesse digne? Progressivement un monde s'écroule. La
vieillesse c'était jusqu'à présent une promesse de seconde vie. Pas
celle d'une vie inutile comme le montre la vitalité de certaines
associations en lesquelles le bénévolat est essentiel. - Jeudi dernier,
lors d'une assemblée d'ADMBA (une association de soutien au commerce
équitable) les "actifs" pouvaient se compter : Nous étions 3 ou 4, les
autres étant tous des retraités ! - Il en sera donc fini de ces
structures solidaires, ou presque ! Retraités, nous pouvions aussi,
plus égoïstement, envisager de vite redécouvrir le monde avant d'être
très vieux, ce qui fatalement arrivera ! Ce, tels ces amis (qui se
reconnaîtront) sillonnant la France en camping-car et trouvant encore
le temps de défendre nos amis les bêtes à l'occasion! Parmi les
cheminots, autrefois des privilégiés assurés d'une longue seconde vie,
il en est reconverti aux petits trains (quoique... au moins un!).
Certains de ces grands gosses peuvent entretenir de magnifiques réseaux
miniature dans leur grenier avec petites maisons, petites rivières et
tout. Même les feux tricolores fonctionnent depuis que
chez Conrad
les leds miniatures rouges, vertes et jaunes qui vont bien sont
disponibles! On reconnaît un réseau de cheminot aux solutions
techniques mises en oeuvre. Prenons exemple de la nécessité d'éviter
toute rencontre malencontreuse entre deux petits trains. À ce problème
les solutions sont multiples mais notre ami cheminot choisira la
solution dite des "cantons", à savoir qu'il ne peut y avoir qu'un seul
train sur une portion de voie, imitant ici une règle SNCF (enfin, je
présume car en fait je n'en sait rien!). Grâce à Sarko terminé ces
conneries pour grands gosses ! Le petit train dans le grenier attendra
! Tout le monde devra être au travail, le vrai, celui qui produit et
rapporte des dividendes et surtout pas ces conneries de vieux gamins
dans les greniers! Fini les privilèges et bientôt ce sera tous au
boulot! Ce jusqu'à 70 ans voire jusqu'au tombeau! Au boulot tout le
monde sauf si on ne veut pas de vous, ce qui sera forcément de votre
faute et donc financièrement sanctionné.
À
croire les médias nous étions tous des privilégiés sauf le Président
Sarkozi qui mérite bien ses prérogatives. Les cheminots avaient par
exemple l'avantage de finir jeunes retraités (ce qu'ils se payaient et
ce qui était aussi, quelque part, convenu dans le contrat mais... Chut,
ceci n'est pas médiatiquement correct!) Tout cela est fini,
l'implacable justice sarkozienne instituant une parfaite égalité entre
sujets a frappé !
La
rupture consommée reste la rancoeur. Pour moi la nouvelle vie ce sera
(pour le moment) à 65 ans ou un peu avant si je me serre la ceinture
voire jamais car un malheur peut arriver vite. Une fin précoce pourrait
aussi arriver moyennement vite ou un peu lentement... Bref attendre
encore c'est risquer de tout perdre ! Je présume que les cheminots ont,
de ce coté là conservé quelques chances... Plus que moi, certainement :
Pour autant loin de moi toute jalousie ! Je les plains au contraire,
parce qu'ils ont perdu et aussi parce que j'ai perdu en même temps
qu'eux. Parce que moi aussi j'ai les boules. Parce que j'ai de mon coté
aussi du ressentiment pour mon propre sort. Alors lorsque j'entends à
la radio que la SNCF a eu des problèmes de barres dans les caténaires
je ne trouve pas ça con, je comprends !
À
la SNCF il y a aussi des cons. Il n'y a pas que ça mais il y en a. La
SNCF est paranoïaque, ce qui la rend con et méchante. La paranoïa rend
violent, c'est connu depuis l'antiquité. La violence entraîne la
violence, ce qui est connu aussi. Donc le paranoïaque a raison, CQFD !
Tous les jours ou presque il y a des innocents plus ou moins échappés
de leur campagne ou d'ailleurs, là où le monde n'est pas méchant, qui
se font éclater la valise par la SNCF. La SNCF n'est pas innocente mais
elle est con. Personne là dedans ne comprendra jamais pourquoi, parfois
des balles sifflent dans les caténaires.
# posted by Christian M. @ 11.11.08
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dimanche, décembre 07, 2008
"La vie continue" n° 16
Retour à Montesquieu
L'université n'est plus réservée aux jeunes ! Déjà il y a presque exactement trois ans
nous y débattions de «Pôles de compétitivité.» C'était avec le syndicat. Cette semaine : Retour sur le "campus" mais avec
Espace-Marx (un truc où se pense le monde). Quoique cette foi ce soit à l'
IEP
(Institut d'études politiques je crois), un endroit pas très sympa où
sont formés les "élites" de la haute administration. "Formé" est ici le
juste mot, les jeunes gens y ont de toute façon dès l'entrée bon chic
bon genre et la pensée unique y règne en maître. Un précédent passage
en ces lieux au siècle précédent me l'a prouvé alors que j'avais
pourtant été averti : Il y avait là un dénommé
Rincon, alors torero à la mode, venu passer un "
Grand Oral"
public dans l'amphithéâtre Montesquieu. Ce jour là, après deux heures
d'une messe parfaitement mise en scène et histoire de conclure sans
fausses notes, les étudiants lui firent une obséquieuse haie d'honneur.
Mauvais souvenirs...
Mais pour les deux journées «
Actualités de Marx écologiste, Sociologue, Historien, économiste,...» censées nous éclairer sur «
Marx est-il encore utile aujourd’hui pour penser le monde, ses évolutions, ses transformations ?»
il n'y avait pas Sud-Ouest et peu d'étudiants. Nous pouvions donc tout
nous permettre. La salle n'était pas très grande et nous étions entre
nous, c'est à dire entre "plutôt vieux". Je retrouvais ici des
militants, des syndicalistes déclarés, de simples curieux et aussi des
intellectuels dits de gauche particulièrement ferrés et qui semblaient
bien se connaître. Ces intellectuels étaient, il faut le dire, les
intervenants prévus au programme. Nous pouvions, bien sûr, tout à fait
les contredire même sans savantes références et le débat fut très
ouvert. Que des cocos dans le public ? Hé bien non car nous étions
trois de «
La France en Action»:
Marie-Dominique qui était avec moi et Yves Montaud ! Je m'attendais si
peu à voir là que je ne le reconnu pas tout de suite ! (La pause a été
l'occasion d'échanges sur l'actualité du mouvement et nos travaux.)
Espace-Marx,
ce sont essentiellement des cocos. Si je connais c'est parce que
Dominique Belougne, responsable local de cette organisation, m'en avait
fait l'article, il y a longtemps déjà... Très longtemps! Dominique est
communiste mais pas marxiste (enfin, c'est ce qu'il dit!) Les cocos
d'aujourd'hui sont plutôt sympas avec leurs idées du XIXe siècle et il
n'y a aucune raison de ne point les fréquenter même si on n'adhère pas.
Par ailleurs les conférences-débats organisés par Espace-Marx sont
presque toujours très intéressantes. J'avais envoyé un
message (lien pdf) écrit aux organisateurs que je pensais présenter.
La première intervenante au programme était Dominique Bodart. À partir de son sujet «Marx, la terre et les paysans», citant Engels et la culture canaque celle-ci répondait d'entrée à mes dernières questions !
En bon français moyen de culture très télévisuelle, donc connaissant
mieux les indiens d'Amérique que nos indigènes de Nouvelle-Calédonie et
même le compagnon de Marx, j'avais sollicité
Seattle
dont il ne fut pas question. J'avais raté mon entrée mais l'important
étant d'apprendre ce fut très bien comme ça. La suite des débats m'a
tout de même permis de revenir sur une bonne partie de mes attentes.
Certains exposés étaient particulièrement complexes, à défaut d'être
exacts... Il fallait donc y trouver ses repères, ce que le débat a
permis (Enfin, il me semble!)
Je
voulais voir si les vieilles théories politiques conservent un intérêt
et surtout trouver avec leurs partisans une accroche possible. À force
il faudra bien que se révèlent les nouvelles lumières, celles qui
relieront tous ceux qui cherchent l'ouverture qui libérera les peuples
sans les diviser et leur fournira un avenir. Déjà, les rapprochements
théoriques sont en bonne voie...
Tous ensembles, un seul peuple en action, c'est une autre affaire car les clivages ne sont pas que théoriques !
Tant qu'il y a de la vie...
# posted by Christian M. @ 7.12.08
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samedi, janvier 03, 2009
"La vie continue" n° 17
Le père Noël existe !
Oui
il existe, la preuve : Il m'a apporté une poupée vaudou ! Grâce à elle
les "réformes" échoueront puisque le démon ubiquiste se perdra en
Palestine sous des bombes promises aux indigènes et le mal sera
retourné à ses maîtres (enfin... Si j'arrive à maîtriser l'objet ! Le
vaudou est chose nouvelle pour moi. Le manuel livré avec la poupée ne
fait que 56 pages... ça devrait aller, non? )
L'an 2008 est passé. La vie qui continue est, finalement, de plus en plus précaire.
Cette poupée est salutaire car sans elle je ne pourrais jamais
pour 2009 vous souhaiter une...
(Fin de « La vie continue ». Je vous promet une autre série
pour l'année qui commence. )
# posted by Christian M. @ 3.1.09
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